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Le défi d’un nouvel avenir pour les enfants

Comment la Fondation Enfants du Japon peut-elle intervenir pour favoriser le futur des enfants victimes du tsunami du 11 mars 2011.

En matière éducative, l’aide d’urgence (bourses, matériels divers) et l’aide provisoire (construction de bâtiments provisoires dans des zones où les enfants sont actuellement scolarisés) sont en place. La reconstruction des bâtiments scolaires suite au plan d’occupation des sols est en cours. Son financement sera assuré par les Pouvoirs Publics Japonais car il s’agit d’un enseignement obligatoire donc prioritaire.

On imagine facilement que les conséquences psychologiques des événements du 11 mars 2011 sur des dizaines de milliers d’enfants sont considérables, et à moins d’entrer avec la Fondation Enfants du Japon dans le domaine de la santé, de la psychologie ou de la psychiatrie, questions qui sont tout de même assez bien prises en charge par les Pouvoirs Publics, un moyen d’apporter une contribution originale et utile pourrait être de développer un projet autour de cette idée d’accès à l’art et à la culture. Ce projet qui ne serait pas pris en charge par les Pouvoirs Publics, consisterait à aider les enfants du Tohoku (victimes et orphelins) non seulement comme exutoire, mais comme renaissance à la vie après les traumatismes subis.

Ces enfants ont besoin de sortir de leur ordinaire. Les problèmes vitaux sont réglés mais les conséquences du drame restent lourdes.

Le projet de la construction d’un centre d’art et de culture au sein d’un campus scolaire tel qu’il avait été programmé à Higashimatsushima reste un concept adaptable à d’autres villes sinistrées. En effet si le campus scolaire relève du domaine de l’Administration Publique, la construction et la gestion d’un centre culturel ne sont possibles que par un financement privé. Il permettrait l’organisation de concerts, de représentations théâtrales, d’expositions didactiques, de cours de techniques artisanales (poterie, art floral… ), de conférences sur les aspects les plus passionnants de la culture orientale et occidentale ; les enfants voyageraient dans leur tête et  oublieraient leur quotidien si pesant.

Cette aide extra-scolaire de la Fondation Enfants du Japon peut aussi s’associer à des fondation japonaises privées qui s’investissent déjà dans le domaine culturel.

Le projet « Children Art House » que nous a présenté le Professeur Toshio Matsui soutenu par l’Université de Kyoto, la KUAD, est intéressant. Des rendez-vous d’étude courant octobre sont prévus à Kyoto afin de définir une éventuelle participation de la Fondation Enfants du Japon.

D’autres rencontres sont également organisées afin d’envisager la possibilité d’aide sous forme de bourses non destinées à la scolarité mais à des échanges internationaux avec d’autres enfants soit par des voyages à l’étranger à vocation culturelle, soit par une formation dans des domaines artistiques pouvant révéler des talents et déboucher sur des formations dans ces domaines. Ouvrir l’esprit des enfants sur d’autres cultures et leur faire prendre conscience que le monde de l’art et de la culture représente des opportunités qui s’offrent à eux dans l’avenir.

Des comptes-rendus seront affichés au retour de ce voyage au Japon en octobre, expliquant les différentes orientations que prendra la Fondation Enfants du Japon.

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